Constitution d’un patrimoine ou achat coup de cœur, l’acquisition d’une résidence secondaire est un projet d’envergure. Un investissement immobilier susceptible d’engendrer autant de profits que de dépenses, selon la façon dont il est envisagé. Tout de suite, on fait le point sur les différentes étapes à respecter avant d’acheter une résidence secondaire.
Identification des besoins
L’achat d’une maison secondaire est très souvent l’objet d’une réflexion bien mûrie. L’objectif peut ainsi être de se constituer un investissement pour l’avenir : un bien locatif ou une résidence pour y passer sa retraite. Pour certains cela pourrait tout aussi bien être l’occasion de développer un projet professionnel annexe. Ou encore de préparer son avenir et celui des siens par le biais d’une SCI – Société Civile Immobilière. Quoi qu’il en soit, déterminer avec exactitude la raison pour laquelle on souhaite faire l’acquisition d’une résidence secondaire est un prérequis absolu. Grâce à cette étape, les acquéreurs sont assurés de dresser le profil du bien le plus en adéquation avec leurs attentes. Des exigences qui tiennent généralement en 4 mots d’ordre : budget, géolocalisation, niveau de confort et pérennité.
L’emplacement du bien
Exception faîte des motivations d’ordre professionnel ou de santé, les résidences secondaires font souvent l’objet d’un coup de cœur. C’est pourquoi le critère de la localisation est particulièrement primordial. Il n’est ainsi pas rare d’entendre parler de « maison de maître » dans des domaines viticoles. D’anciens moulins entièrement restaurés ou de vieux corps de ferme rénovés. Des biens qui disposent d’un certain « cachet », ou dont tout l’intérêt ne réside que dans leur emplacement. Comme c’est notamment le cas des studios en bord de mer, généralement petits, mais bénéficiant d’un accès direct et privilégié sur le littoral. Ou a contrario, des appartements avec terrasse en plein centre-ville de grandes métropoles.
Etablissement d’un budget réaliste
Quand on souhaite se lancer dans un achat de résidence secondaire, il ne s’agit plus de prendre en compte le seul coût d’acquisition du bien en question. Au-delà du budget initial, se greffent les coûts d’entretien du bien secondaire, ajoutés à ceux du bien principal. Des coûts qui s’établissent aussi bien en termes d’imposition (taxes foncières et taxe d’habitation secondaire) ; que de charges (eau, électricité, réparations et entretiens périodiques). Pour être pleinement réaliste, l’établissement d’un budget de résidence secondaire doit donc se faire en deux temps : -le calcul du budget initial (prix d’acquisition, frais de notaire, frais d’agence) ; -le calcul du budget d’entretien (coût annuel des dépenses pour la résidence principale et pour celle secondaire).
Trouver des biens à vendre
Bien qu’ils soient plus expérimentés que des primo-accédants, les acquéreurs de résidence secondaire sont rarement mieux armés devant les fluctuations du marché immobilier. Entre recherche de biens prisés et montages de plan financier, recourir à un professionnel du secteur est donc souvent préconisé. Des intermédiaires qui disposent d’un réseau étendu et d’une connaissance approfondie du marché local. Des agences spécialisées qui, en d’autres termes, s’occupent de toutes les formalités pour garantir des prestations plus sécuritaires que ne le feraient des particuliers. ---------- Bien qu’il fasse souvent l’objet d’un coup de cœur, l’achat d’une maison secondaire est rarement un investissement compulsif. Il s’agit généralement d’un projet mûrement réfléchi, à la budgétisation bien ficelé. Une acquisition de résidence secondaire qui nécessite malgré tout de savoir s’entourer de professionnels avisés. Et cela, aussi bien en termes d’immobilier que de fiscalité.